Action nationale : mesures de la pollution rayonnante du Linky

Le collectif Chartres de Bretagne
Pétition Anti-Linky

Nous contacter : collectifchartresdebretagne@gmail.com

Dans le cadre d’une action nationale, nous sommes équipés pour quelques semaines d’un système de mesure de la LDE (Linky Dirty Electricity) fournit par l’Association Next-Up Organisation.

Ce système va permettre de mesurer la pollution rayonnante générée par la technologie Linky (compteurs et concentrateurs). La LDE est une conséquence des trames CPL délivrées par les compteurs et concentrateurs qui se superposent à la fondamentale du courant électrique à 50 Hz, et génèrent des harmoniques et interharmoniques sur tout le réseau électrique des habitations.

Cette électricité polluée fournie par Enedis, à pour conséquences non seulement de rayonner en champs électromagnétiques dans l’intégralité des logements, mais également de perturber le fonctionnement des appareils électriques.

Si vous êtes équipés d’un compteur Linky installé depuis plusieurs semaines ou plusieurs mois, que vos voisins sont également équipés de Linky et que vous résidez en Ille-et-Vilaine (de préférence dans la région rennaise), vous pouvez nous contacter pour que l’on effectue les mesures de LDE à votre domicile.

Ces mesures sont entièrement gratuites et ne vous engagent à rien, nous n’avons rien à vendre, nous sommes des bénévoles, notre but étant de sensibiliser et d’informer la population.

Nous contacter : collectifchartresdebretagne@gmail.com

Rappel du fonctionnement de l’infrastructure Linky.
La LDE est générée par les échanges entre le concentrateur et les compteurs Linky, mais également entre les différents compteurs Linky.

 

Principe de superposition des trames CPL de type radiofréquence (plusieurs milliers de Hz) sur la fondamentale du courant électrique à 50 Hz.

Rappel des différents chiffres :

 

 

Linky permet d’espionner les logements

Le collectif Chartres de Bretagne
Pétition Anti-Linky

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Nous allons vous montrer, une fois de plus, qu’Enedis nous ment, quant à la capacité réelle de surveillance du compteur capteur Linky.

Regardons ce que nous dit le Directeur du Projet Linky, le fameux Bernard Lassus à ce sujet.
Interrogé sur RMC, le 1er avril 2016, par Jean-Jacques Bourdin.

A la question sur l’éventualité que le compteur puisse permettre de surveiller les habitudes des usagers, Bernard Lassus répond :

« C’est un compteur qui mesure des courants électriques et qui ne sait pas reconnaitre l’électron qui vient de la machine à laver, de la télévision, de votre fer à repasser ou autres. Ce n’est qu’un compteur, on a aucun intérêt à aller surveiller la vie des uns et des autres. Et sachez qu’on est énormément surveillés. On est presque comme un malade auquel on met énormément de capteurs.
Tout le monde nous surveille, la CNIL, les associations de consommateurs. »

Bernard Lassus parle de compteur, mais son grand patron, Philippe Monloubou, parle quant à lui de … capteur, ce qui a le mérite d’être clair !

« Notre métier évolue et nous sommes désormais un opérateur de big data qui va bientôt gérer 35 millions de capteurs connectés.»

Enedis est un opérateur de big data qui gérera bientôt 35 millions de capteurs

Et il récidive le bougre !

« Les compteurs intelligents tels que Linky sont autant de capteurs de données.»

Les compteurs intelligents tels que Linky sont autant de capteurs de données

Lors d’une émission sur France Info le 22 mai 2017, ce même Bernard Lassus, interrogé sur l’utilisation des données personnelles, répond :

« Il faut savoir que l’information que l’on véhicule, c’est simplement une consommation globale qui ne sait pas différencier l’utilisation que vous avez sur votre four ou d’autres équipements. « 

« Il est très difficile au travers de ce signal de savoir s’il y a une présence ou non. »

S’il voulait se moquer de nous, il ne s’y prendrait pas autrement !
Bernard Lassus dit clairement que le compteur/capteur Linky n’a aucune capacité pour déterminer quels appareils il mesure. En fait, il noie le poisson, si le compteur ne sait pas forcément quels équipements sont actifs, il n’en reste pas moins, qu’il collecte les informations avec une précision de 2 secondes (car c’est le taux de rafraichissement des données de consommation annoncé par Bernard Lassus, pour le fonctionnement du boitier ERL) et qu’il enregistre la courbe de charge avec un pas de 10 minutes.

Les données collectées, soit disant anonymes, contiennent des infos précises sur les signatures électriques des équipements et peuvent ensuite être analysées dans les centres de traitement des données d’Enedis à l’aide d’algorithmes fournis par des startup spécialisées dans le domaine.

 

Regardons désormais, du côté des spécialistes du domaine.

L’informaticien Ulrich Greveler s’est spécialisé dans l’analyse des données sur la consommation d’énergie.

Interrogé par l’équipe de l’émission Xenius sur Arte, Ulrich Grebeler, Docteur en génie des sciences de l’informatique de l’Université du Rhin Waal des sciences appliquées, déclare :

Qu’est-ce que l’électroménager peut bien révéler sur ses utilisateurs ?

« Les appareils récents qui communiquent les données en temps réel sont une source d’information à forte valeur ajoutée.
La précision est telle que nous pouvons reconnaitre toutes les configurations d’appareils.
A partir de la consommation que génère la luminosité d’un téléviseur par exemple, nous pouvons même identifier quel film visionne le téléspectateur.»

Les informations de consommation d’énergie transmises par les compteurs deviennent le miroir du mode de vie d’un foyer.
De quoi intéresser les groupes énergétiques mais également les entreprises commerciales, les commissions d’enquête et les cambrioleurs.

 

Yann Padova, chargé des compteurs communicants à la Commission de Régulation de l’Energie (CRE), confirme que l’on est capable de déduire l’identité d’un équipement électrique car chaque appareil à une empreinte électrique.
Le message est clair, on peut, en analysant la courbe de charge de la consommation, en déduire à l’aide d’algorithmes, quels appareils sont utilisés car ils disposent tous d’une empreintes électriques les identifiants.

« Il existe des startup qui arrivent à déduire l’identité de votre équipement parce que chaque appareil à une empreinte spécifique.»

Si après cela, certains ne sont toujours pas convaincus qu’Enedis nous ment, et qu’il est donc techniquement possible de déduire une grande quantité d’informations très pertinentes provenant des collectes du Linky, sur nos habitudes de consommation …

Pour rappel, la CNIL précise qu’elle n’a aucun moyen de vérifier ce qu’il se passe dans le compteur, seul Enedis à la main dessus.